Après les fichiers torrent et plus largement le peer2peer, la RIAA (Recording Industry Association of America) n'en finit pas de faire parler d'elle puisqu'elle dénonce aujourd'hui la gravure CD comme nouveau mal à abattre.
Suite à une étude commandé au NPD Group Mitch Bainwol, le grand patron de la RIAA, considère que « la gravure de CD est un problème qui est véritablement en train d'ébranler les ventes ». L'étude du NPD Group montre que près de 9 « ventes perdues » sur 10 ont été remplacées via un CD emprunté. Le P2P n'est utilisé que dans 12 % des cas, alors que 44 % des CD non achetés ont été obtenus en copiant celui d'un ami, d'un collègue ou d'un voisin... Bien sûr on ne peut que s'interroger devant ces chiffres invérifiables (?!).
Pour lutter contre ce mal l'association envisage bien sûr de recourrir à des protections contre la copie, ainsi le président de la RIAA annonce une multiplication du nombre de ces systèmes de protections qui vont pourtant contre la liberté des clients, avec notamment les différents problèmes que l'on a déjà rencontré en Europe. Le principe pourrait légèrement évoluer puisqu'il y aurait impossibilité technique de faire plus de 2 ou 3 copies d'un CD original. La RIAA reconnaît quand même au consommateur le droit de faire une copie de son CD pour l'écouter dans sa voiture… Mais guère plus !
Une nouvelle fois, cette pratique revient à détourner le vrai problème. On accuse le consommateur, là ou il faudrait mettre fin aux dérives mafieuses utilisant des moyens industriels, pour fabriquer des copies illégales en grandes séries et les distribuer quasi légalement dans des boutiques communautaires à travers la planète.
Voir la news complète sur le site