Nous apprenons sur le site My Way qu'une nouveau système a été développé dans l'espoir de mettre des bâtons dans les roues des pirates qui réalisent dans les salles de cinéma des copies pirates (dénommées « screeners » dans le jargon) grâce à un caméscope numérique et qui les diffusent ensuite sur la toile.
Cette technologie consiste en l'insertion d'un code dans la bande du film ou, plus exactement d'un filigrane, invisible ou presque pour l'oeil humain, mais aisé à détecter à l'aide du matériel approprié. Pour être plus précis encore, ce filigrane consiste en des espèces de gouttes d'eau dont la présence pourra être détectée en comparant image par image les versions digitalisées d'une part de la bande originale et d'autre part de la copie pirate.
De la sorte, avancent les concepteurs de ce système, il sera possible, le filigrane étant unique pour chaque bande originale, de dire dans quelle salle de cinéma telle copie pirate circulant sur le réseau a été réalisée !
Soyons francs : ce système tel que défini risque de se révéler absolument inutile, car il est évident que les réalisateurs de screeners n'opèrent pas systématiquement dans le cinéma situé dans leur quartier. Et le décodage du filigrane ne permettra absolument rien de plus, a priori, que l'identification de la bande piratée et, par conséquent, le « lieu du crime »...
Envisager d'investir dans une telle technologie pour contrer cette forme de piratage semble donc relever de l'idiotie pure et simple, à moins que certaines possibilités du système ne soient tenues secrètes, mais on voit mal lesquelles...
Toutefois, ceux qui le désirent peuvent consulter la news d'origine dans son intégralité (mais elle est malheureusement en anglais...) sur le site My Way.
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