Tu caricatures et je te soupçonnes parfois de la faire par pur goût de provocation ! Surtout à mon égard... Bouhouhou...
Pour préciser mon point de vue, voici le dernier exemple en date : ma carte mère. J'ai opté pour une Asus P4C800-E Deluxe, autrement dit, globalement la meilleure des cartes mères en socket 478.
Je n'ai pas opté pour une carte en socket 775 d'une part pour des raisons budgétaires, mais aussi et surtout parce que le socket 478 avait fait ses preuves. Bref, je n'ai pas opté pour le dernier né (et, dès lors, théoriquement le plus prometteur) des sockets Intel. Et même sur ce socket 478, j'ai préféré mettre un "vieux" P4 Northwood plutôt qu'un "nouveau" P4 Prescott, alors que ce dernier était lui aussi théoriquement (la pratique a démontré le contraire) plus performant. Et qui plus est moins cher et plus facile à trouver qu'un Northwood !
Cela étant, j'ai opté pour des disques durs SATA, bref pour quelque chose de nouveau, croyant que j'allais gagner en rapidité. Sur le papier, sans doute, en pratique, c'est infime vu l'usage que j'en ai. Cela simplement pour signaler que je ne suis pas désespérément accroché à ce que je connais déjà.
J'en viens au point central de mon exemple : le BIOS. D'origine, il en était à la version 1016. La carte est stable, les disques durs tournent correctement, bref, tout fonctionne à merveille, sauf la carte réseau intégrée, qui ralentit le démarrage du PC. Je tâtonne, j'installe la version 1017 beta du BIOS pour tenter de résoudre le problème. Nada. Je reviens alors au BIOS d'origine. Et j'installe mon ancienne carte réseau sur un port PCI pour résoudre le problème. Nickel. Depuis lors, je trouve un peu "limite" qu'une carte mère à 200 euros soit équipée d'un contrôleur ethernet défaillant, mais le problème ayant été résolu sans frais, pourquoi continuerais-je à mettre systématiquement à jour mon BIOS et à risquer dès lors de nouveaux problèmes parfois pour le seul plaisir de pouvoir dire que j'en ai la dernière version ??? Par contre, si j'apprends un jour que telle mise à jour de mon BIOS règle des problèmes récurrents au niveau du contrôleur ethernet ou offre une amélioration significative des taux de transfert des disques durs montés en SATA, etc., je ferai l'upgrade.
Et je procède ainsi pour tout depuis que je n'ai plus cette maladie de la mise à jour frénétique.
Mais je trouve le postulat de départ que tu exprimes fallacieux ou, du moins, caricatural dans mon cas. Je ne pars pas du principe que ce avec quoi je commence est bon et que, dès lors, je n'ai pas besoin de mieux. Je pars avec un certain nombre d'exigences. Et si ce que j'utilise les rencontre, je ne chercher pas tout le temps à en avoir plus. Le mieux est l'ennemi du bien, non ? Mais cela ne signifie pas non plus que mes exigences n'évoluent pas avec le temps !
En bref, ce que je voulais dire, c'est que je ne change pas pour le plaisir d'avoir la dernière version. Je change quand j'estime que la mise à jour m'apportera quelque chose de véritablement utile ! Et ce n'est pas la peur de planter ma bécane qui m'arrête, puisque après avoir installé ce que j'appellerai un système "de base" (OS + update + pilotes à jour des périphériques + Office + quelques trucs divers), j'en fais une image que je réinjecte dès que mon système commence à battre de l'aile !
Si cela correspond toujours au portrait rétrograde que tu sembles dresser de moi, je n'y comprends plu rien. Ou alors, c'est que tu es fondamentalement méchant !
P.S. : si ça continue, on va devoir encore diviser ce sujet !