Monsieur Gowap, me chercheriez-vous, là?!?
Sans vouloir prendre la défense de mes homologues français (je connais trop bien l'administration, surtout de l'autre côté du "miroir", pour en avoir envie...), des absurdités techniques peuvent expliquer ta mésaventure.
Dans le bureau que j'ai quitté pour m'en aller goûter l'herbe bruxelloise (soupir...), un central téléphonique flambant neuf avait été installé avec, notamment, une gestion du double appel. Or, tu en conviendras sans peine, s'il n'y a pas une personne spécifiquement chargée de la gestion des appels téléphoniques, il devient vite extrêmement énervant de ne pouvoir mener une conversation à bien sans être dérangé par un autre appel et devoir jongler entre tes différents interlocuteurs. Dès lors, tu admettras qu'il ne soit pas systématiquement donné suite à un signal de deuxième appel. Jusque là, O.K., nous devrions être plus ou moins d'accord.
Le problème, du moins là où j'étais, était - logiquement, du reste - le suivant : la ligne était occupée par un premier appel, j'entendais un signal de second appel, je le laissais sans suite pour telle ou telle raison plus ou moins valable selon les cas (personne déjà excédée au bout du fil et qui aurait mal pris que je la "délaisse", même temporairement, ras-le-bol d'être interrompu pour la deuxième ou la troisième fois lors de la même conversation, etc.) mais, mon second appelant, lui, plutôt que d'entendre une tonalité d'occupation, continuait à entendre la tonalité normale et à s'étonner qu'il ne lui soit pas répondu...
Voilà peut-être tout simplement ce qui t'es arrivé... Pourquoi un autre agent disponible à ce moment-là n'a-t-il pas intercepté le second appel (le tien)? Peut-être parce que son collègue, se trouvant dans le bureau voisin, n'a pas pu l'avertir de celui-ci. Ou peut-être parce que la déviation du second appel n'était pas gérée par le central téléphonique.
Et ne crois pas que c'est systématiquement paresse ou mauvaise volonté (ce peut l'être dans certains cas, je le concède!), parfois, je devenais dingue rien qu'à entendre la première sonnerie de mon téléphone. A croire que tous les contribuables à problème s'étaient donnés le mot ce jour-là!
Je sais que ça sent l'auto-défense, mais c'est pour moi du vécu! Cela étant, j'en conviens, il y a aussi une bonne dose de paresse et de je-m'en-foutisme dans les rangs de l'administration!
P.S. : t'es pas honteux, me faire parler de ça pour mon millième message!!!
) j'ai téléphoné au centre des impots le plus proche de mon domicile. A l'accueil, on a essayé par 2 fois de me mettre en relation avec quelqu'un qui pourrait m'aider, en laissant sonner au moins plus de 20 fois lors de chaque tentative. Personne n'a daigné décrocher.
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