Surtout, il y a l’offre, alléchante sur le papier, lancée par Neuf Cegetel et son alliance avec le grand méchant Universal. L’idée général, c’est quand quand tu payes ton abonnement mensuel pour ta NeufBox et bien t’as le droit de télécharger toute la musique de la terre. Euuh non, ça, c’est qu’on voudrait nous faire croire. Car au bout du compte, tu auras le droit à une petite partie du catalogue d’Universal et il faudra rajouter quelque 5 euros par mois pour accéder au répertoire entier. Tant mieux pour ceux qui aiment Tokio Hotel. Tant pis pour les autres.
On peut dire qu’Universal a réussi son coup : faire croire au grand public qu’avec cette offre, le téléchargement illimité et légal devenait aussi intéressant et aussi peu cher, c’est à dire gratuit, que le piratage.
Et ce qu'on oublie de dire.
Voilà. Et quelqu’un lui a dit à ce monsieur qu’il ne possédera plus les morceaux s’il ne paye plus l’abonnement et que ce n’est pas compatible avec l’Ipod ? Quelqu’un lui a dit qu’il ne faisait que louer des morceaux de musique comme on loue une voiture ? Ce n’est pas que ce modèle soit culturellement moins noble qu’un autre, c’est surtout que les consommateurs n’ont pas vraiment conscience de la nature de leur engagement.