zalex a écrit:Ce sont des jeunes qui n'auront peut être pas les moyens de réaliser leur rêve car actuellement ils n'ont pas les fonds nécessaires... De plus, certains ont des rêves plus modestes que les tiens et ne correspondent pas forçement à une magnifique villa avec héliport ou que sais je
Non, mais ils rèvent de partir dans un pays ensoleillé, aujourd'hui modernisé, pour accueillir des gens dans le cadre de chambres d'hôtes. (Qu'ils se méfient, car il y a tellement de chambres d'hôtes qui se créent, qu'il va bientôt y avoir vite saturation). Le rapport avec un travail d'employé dans un pays ruiné par des décennies de dictature ? Je ne le vois pas.
Pour le reste, je ne rève plus depuis longtemps. Et, miracle de l'Éducation Nationale française, je suis moyennement cultivé, j'écris à peu-près correctement, et pourtant sans être pauvre, je suis dans la tranche bien inférieure des classes dites moyennes, alors l'héliport... Tu vois zalex, même les pauvres peuvent savoir écrire !
Ils veulent partir ? Qu'ils partent, qu'ils se lancent, qu'ils entreprennent ! Il en faut !
Moi, je reste chez moi.
zalex a écrit:Il y a longtemps qu'on ne force plus personne à quoi que ce soit. On a proposé à un chomeur un emploi à l'étranger et il a refusé.
Bien sûr que si. Dans quel monde vis-tu ? C'est une façon aujourd'hui courante de licencier quelqu'un, ou plus précisément de
le faire partir de lui-même sans avoir d'indemnité à lui payer. C'est pratique courante, et j'assimile ce genre de chose à un contournement du Code du Travail. Je suis partisant d'une adaptation de ce dernier, qui considérerait toute mutation forcée - hors cadres - au delà de x km, comme un licenciement économique.
zalex a écrit:Je voulais simplement dire que des personnes à priori sans problèmes vont prendre des risques en s'expatriant alors que d'autres vont refuser de le faire alors qu'elles auraient toutes les raisons de le faire. Bref, on se plaint mais on ne veut rien faire...
Encore une fois, c'est une question de choix, et qu'est-ce qui te permet de juger ? Moi, je ne partirais pas, je préfère encore dormir sous les ponts. Quoique, jeune, dans un situation désespérée de ce type, sans enfants, je me serais sans doute foutu en l'air.
zalex a écrit:Si je te disais qu'un PDG de la même boite a accepté de partir en Hongrie pour garder son poste, qu'elle serait ta réaction?
Tu recommences à comparer des situations qui n'ont rien à voir. C'est un cadre, et son salaire n'est certainement pas le même : il a certainement les moyens d'offrir à ses enfants un établissement scolaire digne de ce nom, dans leur langue maternelle.
zalex a écrit:Bref, on se plaint mais on ne veut rien faire...
Et ça recommence... Comment ça on ne veut rien faire ? On veut vivre et travailler au pays, est-ce impossible ?
Est-ce impossible d'aligner les règles sociales des pays de l'Est sur els nôtres, pour éviter les délocalisations ? Est-ce impossible d'empêcher les salopards qui nous manipulent de détruire tout notre édifice social ?
Alors, parce que quelque glandus largement minoritaires profitent du système, il faut tout foutre en l'air ? Punaise, tu as de la chance d'être à l'abri derrière ta console...
Tu as un mode de raisonnement qui me laisse pantois. Plus irrationnel, tu meurs. (Ah ! Si, il y a les religions
)
Je ne vais pas faire pleure dans les chaumières, je m'en fous, mais j'ai connu étant gamin la vraie pauvreté, c'est peut-être ça qui me rend lucide et toi pas.
Celà étant, je regrette mon message.
Euh, pas ce que j'ai dit, hein...
Mais je m'étais juré de ne plus participer à vos discussions de Café du Commerce, et je me suis encore laissé avoir.