Du point de vue marketing, il est une catégorie de clients que l'on appelle les early adopters. Leurs principales caractéristiques sont d'une part d'avoir certains moyens financiers et d'autre part d'aimer les nouveautés, surtout du coté technologique. C'est à eux que l'on vend les premiers écrans plasma à 12000 euros ou bien encore les appareils Blu-ray. Habitués à payer beaucoup plus cher que un an plus tard, ils sont aussi habitués à parfois se faire avoir. Il faut accepter les règles du jeu et ses conséquences. C'est le prix à payer pour être parmi les premiers
Alors que le HD DVD semble échapper en partie à ce phénomène, le Blu-ray remplit quant à lui 100% du cahier des charges.
En effet, les modèles sortis jusqu'à présent, y compris la PS3, ne disposent pas du moteur java destiné à gérer l'interactivité. Pourquoi ? Car il n'existe tout simplement pas encore !
Le BDJ (Blu-ray Disk Java) ne devrait pas sortir avant cet automne et devrait pouvoir être intégrable à la plupart des appareils existants via une mise à jour du firmware. Ce serait bien le cas de la PS3, mais pas de l'ensemble des lecteurs actuellement vendus.
Dans la pratique cela signifie qu'un lecteur qui ne pourrait pas être mis à jour, ne pourra, plus que probablement, pas gérer un disque Blu-ray incorporant des menus en BDJ.
Selon la Blu-ray Disk Association, tous les appareils vendus après le 31 octobre 2007 devront être équipés d'une BDJ minimum (un ensemble de fonctions standards), chose qui n'équipe aucun appareil commercialisé actuellement.
Ce n'est pas tout. Outre la partie java, toujours après le 31/10, les nouvelles spécifications précisent que les lecteurs Blu-ray devront incorporer une certaine quantité de mémoire flash (256 MO ou 1GO). Ceci non plus n'est pas forcément le cas actuellement.
Tout ceci n'exclu bien sur pas d'autres évolutions futures.