damiengranger a écrit:Bonjour ,
je suis élève en classe préparatoire et pour mes concours je dois présenter un travail de recherche. J'ai choisi comme thème le lien entre les rayures déjà présentes sur le dvd et la qualité de la gravure.
Si j’ai bien compris vous allez rayer des DVD vierges et les graver ensuite.
Et pas du tout rayer un DVD déjà gravé pour voir jusqu’à quel point il restera lisible.
Je pense que vous allez donc commencer par établir d’une manière
intuitive (par l’importance des dégâts causés) une échelle de calibrage des rayures que vous allez faire.
Ici se pose déjà une 1ère difficulté : une action avec la même force aura-t-elle les mêmes conséquences sur un DVD 'ordinaire' ou sur un DVD à revêtement de surface 'ScratchProof' (résistant aux rayures).
Il s'agit par exemple des revêtements brevetés sous les noms Durabis (TDK) ou Hardcoat (Verbatim).
Cependant
la vraie difficulté de votre travail sera de mesurer d’une manière objective et fiable la qualité gravure de vos échantillons après rayure et gravure.
En un mot
par quelle procédure allez-vous examiner la qualité de gravure de vos DVD "rayés-gravés" et comment allez-vous classer vos résultats ?
Pour cette procédure d’évaluation vous n’allez:
- sans doute pas pouvoir disposer d’un matériel de mesure professionnel comme un analyseur CATS ou Datarius
- ni pouvoir maîtiser parfaitement d’ici la fin de l’année scolaire la technique d’ailleurs délicate et controversée des scans d’erreurs PI/PO.
Aussi vous ne pourrez sans doute classer vos résultats qu’en seulement 2 catégories:
1) des DVD dont les données sont encore totalement lisibles
2) des DVD gravés possédant au moins 1 erreur de gravure irrécupérable (appelée erreur POF dans les logiciels)
Le résultat concret de votre travail risque donc de se résumer à
- quelques DVD franchement abîmés dès le départ
- et quelques autres restant lisibles ou bien dans une limite incertaine.
Quel sera au final le résultat de votre travail ?
Peut-être seulement de pouvoir confirmer ce qu’une personne sensée aurait pu voir à l’œil nu au départ : à savoir qu’il aurait mieux valu jeter à la poubelle cette 1ère catégorie de DVD R qui étaient trop abîmés pour être bien gravés !
( Une expérience de ce genre aurait eu quelque intérêt s’il avait été question de voir
si on peut
rendre réutilisable par un re-polissage de la surface un média réinscriptible comme un DVD RW ou un DVD-RAM )