L'on sait désormais que le nouveau système, appelé Veeza, alors présenté comme un moyen d'aider les diverses parties à identifier facilement, par l'apposition d'un logo, un média correctement licencié ou non, cherchait en réalité à éviter les foudres de la Commission Européenne.
En effet, Philips faisait l'objet d'une enquête de la Commission suite à une plainte pour: « abus de position dominante et pratiques commerciales restrictives » déposée en 2003 par la FIPCOM (fédération des parties intéressées en une concurence loyale dans le secteur du disque optique).
L'on ignore si Veeza est un succès en matière de lutte contre la contrefaçon, mais il est d'ores et déjà une victoire pour Philips, suite au retrait de sa plainte par la FIPCOM et à l'abandon de l'enquête par la Commission Européenne.
Cependant d'avantage qu'un logo, la nouvelle politique de Philips lui impose :
- que des résumés de rapports d’experts indépendants sur ceux des brevets Philips qui sont indispensables pour produire des CD enregistrables seront publiés sur le site internet de Philips
- l’obligation explicite de régler les problèmes techniques liés à la gestion de la norme CD-R
- la mise à jour de la norme CD-R, de façon à préciser que les disques qui n’utilisent pas la technologie propriétaire « Multi Speed » de Philips, mais d’autres techniques d’enregistrement ultra-rapide, seront considérés comme des CD-R
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