Il existe des
solides, qui ont un certain
volume.
Il existe des représentations en deux dimensions de ces volumes, donnant l'illusion du relief (et je suis bien placé pour savoir que ce n'est pas gagné pour tout le monde..), c'est la
perspective cavalière ou réelle.
Il existe des modes de représentation utilisé dans l'industrie (projection sur différents plans), qui restent fondamentalement du domaine de la perspective sauf qu'on associe des projections selon différents plans : ça relève de la géométrie projective.
S'agissant de l'objection soulevée par Scaramanga, elle vient de l'usage impropre qui est souvent fait du terme
plan. En réalité, tout objet dont l'équation est par exemple de la forme f(x,y,z)=0 est considérée à deux dimensions (puisqu'elle impose une contrainte aux trois variables spatiales prises ensemble, faisant ainsi "disparaître" une dimension) : on appelle ça
nappe, et peu importe qu'elle soit plane, parabolique, hyperbolique, conique, cylindrique, lamaindemasoeurique (nappe intéressante quand on y projette un zouave), ou corresponde à la surface d'un bâtiment avec tous ses reliefs... toute projection simulant une vision dans l'espace sur une telle nappe relève de la perspective.
Et "3D"... ben si vous observez bien, vous constaterez que c'est clairement une invention du marketing pour qualifier
les représentations en perspectives, par pour dire qu'on a affaire à de vrais solides. Appellation commerciale pour faire moderne, vendre du jeu, de la carte graphique, du processeur, ou des godasses pour peu qu'on mette un logo
Nique avec un effet de perspective. Hum, ça me coûte de peser mes mots.
Maintenant, pour en revenir à la vidéo, c'est vrai que c'est spectaculaire, l'interaction simulée avec la
surface des vrais reliefs des bâtiments est intéressante. Joli démo. Mais encore une fois, ce n'est "que" de la perspective ! Car on reste sur la surface des objets, la "nappe" qui les délimite.
Attendons maintenant les algorithmes permettant de faire la même chose sur des surfaces d'objets en mouvements. 'Y a encore du boulot.