Un indélicat viré comme un malpropre (normal, vue la faute), est réintégré en catimini.
Hervé Gaymard de retour à Bercy
Contraint de démissionner le 25 février 2005 à cause de son appartement, un duplex de 600 mètres carrés loué par l'Etat pour 14 000 euros par mois, Hervé Gaymard a été réintégré au ministère de l'Economie comme administrateur civil, par arrêté du Premier ministre daté du 6 septembre. Pour l'élu savoyard (président du conseil général et du syndicat de la Tarentaise-Vanoise), il s'agit d'un retour à la base. En sortant de l'ENA, Hervé Gaymard avait en effet été affecté à la direction du Budget. Reste une interrogation: a-t-il remboursé les frais occasionnés par son logement, comme il s'y était engagé en quittant le gouvernement ? Rien n'indique le contraire, mais Bercy ne pouvait hier soir répondre aux demandes de Libération à ce sujet. Selon nos informations, Hervé Gaymard devait contracter un emprunt pour faire face à son engagement.
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Vive la France et sa mafia
Pendant que j'y suis, les restaurateurs peuvent s'asseoir sur la TVA à 5,5 %.
Celle existante pour les travaux de rénovation n'a pas été reconduite au mois de juin, au délà du 31 décembre 2005, faute d'accord des ministres de l'économie de L'UE.
Allez, c'est ma tournée.
Quand a avoir la gueule de bois, une petite dernière pour la route.
Chiffres faux, mesures désastreuses. Un rapport annuel assassin.
Réforme de la Sécu : la Cour des comptes sans pitié.
A lire le rapport annuel de la Cour de comptes sur la Sécurité sociale, rendu public hier, la réforme de l'assurance maladie votée l'an dernier est mal partie. En 354 pages, parfois assassines, suivies par les réponses embarrassées des différents organismes et ministères mis en cause, ce rapport dresse un diagnostic sévère de l'état des comptes sociaux.
Agacement. Les magistrats de la Cour des comptes, leur premier président en tête, ont d'abord été un peu agacés de constater que les chiffres avancés par le gouvernement pour 2004 étaient faux.
Une partie des difficultés, soulignent-ils, provient par exemple de ce que l'Etat est mauvais payeur. «Les créances de la Sécurité sociale à l'égard de l'Etat s'élèvent fin 2004 à plus de 9 milliards d'euros, et près de la moitié de ces dettes tend à devenir récurrente», dénoncent-ils, ce qui «pèse sur la trésorerie des régimes».
Pour le reste, le désastre est total. Non seulement les professionnels de santé n'ont pas tenu leurs engagements, mais comme ils ont empoché les incitations tarifaires, les mesures ont creusé le déficit, d'environ 2 milliards d'euros. A ce train, la réforme risque de coûter cher.
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