Ne te tracasse pas, Pierre G, les paysages de la Drôme provençale n'y sont pour rien dans mes déboires. Je suis seulement quelqu'un d'épouvantablement casanier qui, une fois loin de ses murs et de ses habitudes, se sent "mal" et ce quel que soit l'endroit où il se trouve alors... Mais je crois que le seul à pouvoir véritablement comprendre cela est LeFermier, non?
Sinon, que raconter? Que, malgré qu'il lui manquait quelques degrés, nous avons profité de la piscine tous les jours (si vous êtes sages, j'uploaderai une photo de votre serviteur en train de barboter, ça vaut le détour!!! Hum...)! Cela étant, aucun bain de minuit au programme, sans quoi je me serais choppé la cr*ve, ce qui t'aurait obligé à venir me porter secours... Les barbecues prévus se sont limités à un et un seul pour la simple et bonne raison que la seule viande que nous avons réussi à trouver était aussi tendre qu'une vieille semelle!
Le meilleur consista évidemment en les quelques dégustations que nous fîmes ici et là, en emportant quelques bouteilles en souvenir (le Côtes du Ventoux blanc est un vin sec et âpre comme je les adore!).
Nous nous sommes également rendus au col d'Ey (brrr... Rien qu'à repenser à la route en lacets qui nous y a conduit, j'en ai encore des frissons!), au sommet du Mont Ventoux (qui, finalement - et vous excuserez mon manque de poésie - n'est qu'un gros tas de terre sans intérêt...), à Vaison-la-Romaine; nous avons fait l'un ou l'autre promenade dans les environs (et ça monte, dans ce fichu pays!!!), etc. Bref, entre oisiveté et découverte, la semaine fut bien remplie, mais c'est sans nostalgie que je regagnai ma Hesbaye natale...
Voilà... Carnets de voyage d'un casanier convaincu.