En France, la moitié des chats et chiens nés ces dernières années sont identifiés au moyen de puces RFID sous-cutanées. Les législations internationales tendent d'ailleurs de plus en plus à rendre obligatoire une telle identification électronique des animaux.
En attendant un hypothétique développement du marché humain des puces RFID sous-cutanées, la société Digital Angel a surtout “pucé“, ces vingt dernières années, quelques 30 millions d'animaux.
L'UMR Elevage des ruminants en régions chaudes, un autre centre de l'INRA, vient pour sa part de déposer un brevet portant sur un “détecteur électronique de chevauchements” ou, plus précisément, sur l' utilisation de puces électroniques pour détecter les femelles en chaleurs.
En effet, pour détecter l'oestrus (ou période de chaleur) des brebis, vaches et autres mammifères que l'on cherche à inséminer artificiellement, les éleveurs cherchent à identifier celles qui se font chevaucher en mettant des poches de couleurs sur la croupe des femelles, ou des tampons encreurs dans l'entre-jambe de mâles (préalablement vasectomisés ou équipés d'un tablier afin d'éviter toute insémination naturelle).
Hé ben mes cadets.
S'en est fini de la joyeuse gaudriole si ça s'applique aux humains