On a volé la nationale 7
La décentralisation prend la route
Les départements héritent de 18 000 kilomètres de nationales et d'une rente d'entretien
A compter du 1er janvier 2006, quelque 18 000 kilomètres de routes anciennes «nationales» basculeront sous la responsabilité des départements. Ce mouvement, prévu par la loi de décentralisation d'août 2004, sera accompagné du transfert de près de 30 000 agents, a expliqué hier Dominique Perben, le ministre des Transports, lors de la présentation d'un projet de décret.
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La certitude, c'est que la solution ne viendra pas des péages. L'idée d'en installer sur les nouvelles départementales pour financer leur construction a été évoquée un temps. Les départements avaient hurlé à la décentralisation de l'«impopularité». Dominique Perben a confirmé hier que cette piste était définitivement abandonnée.
On crie bien fort que ce n'est pas envisagé, mais on y pense sérieusement. Un petit décret rédigé une nuit (de préférence), en catimini, et hop !, le lendemain matin, c'est appliqué.
Après les immatriculations d'automobiles qui seront impossibles à identifier, on nous change le nom des routes. Une portion en nationale, puis soudain on se retrouve sur une départementale, avant de retomber sur le même nationale que précédemment.
N'importe quoi!!!
Vont être contents les touristes qui n'auront pas acheté le dernier guide.
C'est pas les noms des routes qui faudrait changer, mais bien les guignols qui tentent à tour de bras de battre leur record précédent, datant de quelques minutes, au Guiness des records de conneries.
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