Il avait défendu le projet de loi Dadvsi lors des débats devant l'Assemblée. Nicolas Sarkozy persiste et signe, soucieux de séduire les éditeurs et une partie des auteurs : si les Français le choisissent comme chef de l'Etat, il s'engage à ne pas mettre en place la tant débattue licence globale.
Celle-ci, réclamée notamment par Ségolène Royal et vantée par le dogmatique Richard Stallman, prévoit la possibilité de télécharger à l'envi des contenus soumis au droit d'auteur contre le paiement d'un forfait.
Rappelons que François Bayrou avait confié au mondeinformatique.fr qu'il prévoyait, en cas d'accession à la magistrature suprême, de reprendre la loi Dadvsi. Il admettait être inquiet de « l'aide qu'elle apporte à ceux qui veulent contrôler toute la chaîne depuis le hard jusqu'au soft ».
Pas sûr que ça séduise nombre d'électeurs.
Dicton du jour :
Qui trop joue au dictateur, risque de se vautrer au pied de l'urne.