On peut ergoter tant que l'on veut, il est incontestable au niveau des principes, que les organes législatifs librement élus par le peuple représentent ce dernier. Autrement dit, les décisions prises par ces organes législatifs, qui ne sont - répétons-le encore - que l'émanation de la Nation sont censées être prises par le peuple lui ayant en quelque sorte donné mandat.
Evidemment, cette forme de démocratie est dite indirecte. Une démocratie directe nécessiterait la consultation populaire avant toute décision, ce qui serait bloquant.
Et un mix entre les 2 n'est pas non plus envisageable, car il faudrait en premier lieu séparer les matières pouvant être traitées par les représentants élus de la Nation de celles exigeant une consultation populaire. Le cas échéant, par qui devrait être décidée cette séparation ? Par le peuple via référendum ou par les organes en place... Et ainsi de suite...
Donc, le peuple étant représenté par les assemblées législatives, les décisions prises par celles-ci sont, en l'état actuel des choses, les décisions du peuple, qui est donc bien partie prenante dans lesdites décisions, même s'il ne s'exprime de facto que lors des élections !
Edition : vous vous rendez compte ? Vous m'obligez à défendre le système en place alors que je ne l'approuve pas. Me contraindre ainsi à me faire l'avocat du diable...