J’ai vu l’autre jour une très intéressante émission TV sur la manière dont les douaniers contrôlent la contrefaçon à la frontière italienne.
La loi italienne permet de vendre des objets qui ne sont pas absolument identiques à l’original c’est-à-dire qui diffèrent par un petit logo ou bien une petite modification du nom de la marque.
Du côté français la loi est mieux faite et il est interdit de vendre et même de posséder ces objets de qualité moindre s’ils ressemblent trop et font penser à l’original.
Bien sûr j’ai pensé à ce que les douaniers pourraient bien faire
s’ils tombaient sur des DVD vierges !
Je mets ici de côté le problème du paiement de la taxe sur les médias vierges qui est due dans le pays de résidence où l’on va utiliser ces médias pour rester exclusivement sur celui de la contrefaçon éventuelle.
Si j’ai bien compris la loi française veut protéger le fabricant d’un sac à main de qualité et aussi un peu le consommateur qui risque d’être déçu rapidement à l’usage.
En ce qui concerne un DVD vierge le douanier ne pourrait se fier qu’à la marque, l’aspect de l’emballage [y aurait-il par exemple écrit Verbati sur fond bleu au lieu de Verbatim] et à la décoration de la face supérieure du média (quand un label y est imprimé).
Or cela importe peu pour l’usage puisque le DVD gravé n’est pas principalement d’un objet de décoration.
L’utilisateur qui risque d'avoir des problèmes est en fait le firmware du graveur puisque celui-ci n'est pas équipé pour lire les emballages mais lit uniquement le MID+TID code écrit quelque part en hexadécimal sur la face à graver et ce de manière invisible à l’œil
pour ensuite aller voir dans sa liste quelle stratégie de gravure le fabricant du graveur a prévu pour ce MID code.
Le problème des fakes est qu’il peut y lire un MID code que les ingénieurs qui ont mis au point le firmware ont prévu pour une autre origine de fabrication: pas celle de Verbati mais celle que Verbatim lui a envoyé à l’origine pour par exemple le MID code MCC-003.
Très peu de contrefacteurs de MID codes imitent aussi l’emballage car en fait c’est inutile [le plus souvent l’acheteur ne lit que: DVD+R 8x et le prix] et surtout cela devient vraiment dangereux au regard de la loi car dans ce cas la contrefaçon est macroscopique (visible).
Aussi afin d’aider (modestement) les acheteurs à éviter les emballages pouvant contenir
des fakes plus ou moins difficiles à digérer pour les firmwares,
voici une 1ère liste des armques de VDV veirges dont il convient de se émfrie:
prima donna, rire-disc, mou-style, media-rage, data unsafe, write nodata, que dalle, mediaKK, étouffe disc, gigateinté de Macao, pour mourir (pro die), dye-pas-pro, infocrap, mirror (fait briller le cuivre), bouldog-pack.
La liste précise des IDM ocdes suivra ...