sur ce même sujet:
http://forum.gravure-news.com/a-la-rech ... 536-20.htm
Francksoy a écrit:. . . .
et je tenais à faire une première remarque que je trouve très importante en matière de "scanning": il faut oublier, complètement et radicalement, l'idée de "mesure".
Cette fausse conception que l'on "mesure" quelque chose sur le disque est la racine du problème de communication entre les tenants de diverses hypothèses concernant les différents "scanneurs" et leur "précision".
Les erreurs qui apparaissent dans les scans ne sont en aucun cas une mesure d'erreurs sur le disque. Ce qui apparaît c'est l'activité du système de correction d'erreurs du lecteur employé. Les erreurs PI, PIF, (PO dans certains cas) et POF sont virtuelles, pas physiques. Elles ont bien sûr une origine physique, du côté du disque (qualité de gravure, réflectivité, caractéristiques mécaniques, jitter etc..), et aussi du lecteur (précision de l'alignement du laser, stabilité mécanique etc...),
mais il est de la plus haute importance de comprendre que ces erreurs ne sont pas sur le disque à proprement parler!
Scanner, c'est statistique, pas absolu. Même les scans CATS et AUDIODEV ont des marges de précision d'un scan à l'autre. Ce qu'il faut rechercher dans les scans, ce sont des tendances, pas des certitudes ponctuelles. En dehors de cas extrêmes (très très vilain scan avec tout plein de PIF, ou au contraire magnifique scan à la YUDEN000T02 dans un LiteOn ),
on nage dans le flou si on se concentre uniquement sur un seul disque/scan. Il faut rechercher des tendances, des ressemblances.
En d'autres termes, scanner avec nos appareils qui coûtent entre 40 et 60 euros (un peu pluspour les Plextor, c'est vrai), ça implique d'admettre que la précision et la fiabilité, on peut les mettre au placard pour de bon. La "précision" est une chimère.