Salut les amis,
Je me permets d’intervenir.
Le sens commun, la pensée qui ne réfléchit pas : Arch ! Tout ce qui est copié, ce sont des ventes en moins. Faux et archi faux
.
Je ne prendrai même pas le temps de le démontrer. Les analyses prouvent que ce n’est pas çà la première raison. C’est un facteur mais pas le premier, ni le second sauf exeption comme dans toute règle. Par contre les rentrées des taxes sur les supports enregistrables sont conséquentes (je n’analyse même pas la contradiction du système qui est similaire aux taxes sur les alcools pour compenser les dépenses de la sécu… Une goutte d’eau, madame, une goutte d’eau ! Alors que pour l’industrie du disque je parodierai Mac-Mahon : que d’eau, que d’eau !
Bref allons voir du coté de la multiplicité des facteurs : c’est multifactoriel.
1- La problématique cyclique est une évidence. Je me souviens que les maisons de disque ont été sauvées de la crise du disque vinyle grâce au CD (tient, tient, déjà un cycle et que dire du 33 tours, du 45 tours, deux autres cycles)! Nous n’avions pourtant pas Internet mais seulement la casette qui fut en premier taxée !). Et j’en sais quelque chose puisque j’ai renouvelé (et je n’ai pas été le seul, d’où un boom des ventes, mais tout a une fin) toute ma collection de disques. Après je n’ai pratiquement plus acheté d’autres titres car je reste dans ce qu’on appelle mes choix primitifs, d’où mon point suivant.
2- Je n’ai plus 20 ans, mais j’ai de l’argent (du moins plus que lorsque j'ai démarré dans la vie) et n’achète plus de musique et pour cause je réserve la daube pour les carrotes !
3- Les jeunes, auxquels ce marché s’adresse, ont-ils un travail rémunérateur, un CDI, des certitudes économiques, du pouvoir d’achat en somme ?. Les trente glorieuses c’est fini et les gains faciles aussi. C’est nous les quadras et autres quinquas qui avons l’argent et je ne parle pas des retraités. Oui mais, eux et nous, n’achetons plus de CD because on en a (presque) fait le tour. Oui mais, dirons certains, vos gamins, ados et autres progénitures cachées, eux ils achètent. Et bien la réponse est oui et non. Oui, parce que le style se renouvelle et que mes chers Brassens, Brel et autres artistes de ma génération ne peuvent, à juste titre leur suffire. Non, parce que la part respective qu’ils peuvent consacrer à ce type de budget diminue aussi. Certains d’entre vous l’on très bien vu, ce qui m’amène à passer au point suivant.
4- La multiplication des supports informationnels, culturels, les jeux dont le DVD, mais aussi les jeux de consoles et autres games boys advance ou en retard), réduisent de manière significative la part de leur budget CD. Les dépenses contiguës pour le matériel indispensable au traitement de leurs informations ne sont pas négligeables non plus (i.pod ou autre MP3, platines, PC, consoles de jeux, films… sans parler des boosters, sape et autres dépenses). Tout çà c’est de l’argent qui ne va pas à l’industrie du disque, ni aux parents au passsage (à titre comparatif, si je considère mes achats de 45 tours et ceux des CD de mes enfants, je puis vous dire que c’est dix fois plus que de mon temps ! (le tout indexé, of course). En fait, et vous l’aviez bien vu, c’est un glissement du marché vers le DVD, Internet et autres babioles technologiques. Bref c’est inexorable et ceux qui crient aux scandales voudraient que l’on continue à s’éclairer à la bougie !
Lorsque çà ne va pas dans sa boutique, son secteur d’activité, de manière générale on s’appuie sur les facteurs exogènes (heu ! extérieurs). Autrement dit c’est de la faute des autres, une attitude externaliste en somme. Le problème avec cette attitude, c’est qu’on ne se remet pas en question puisqu’en tout état de cause c’est de la faute de l’autre, des autres. çà marche pareil dans les couples d'ailleurs
.
Lorsqu’on est incapable de gérer une situation, soit parce qu’on est un mauvais gestionnaire, soit parce que la situation ne permets pas vraiment de s’en sortir (et dans ce cas se pose la question des compétences anticipatrices, la vision stratégique d’une direction, ce qui revient à la première supposition (c’est bien avant les récifs qu’il faut donner le coup de barre), l’attitude classique, c’est de mobiliser les éléments endogènes (heu ! ceux de l’intérieur) contre l’extérieur. De montrer du doigt l’ennemi. Çà ne sert à rien sauf à éviter que les pingouins de l’intérieur se tapent dessus dans le but d’unir leurs efforts contre l’adversaire, celui qu'il faut abattre (attention il ne faut pas tirer sur le client
ais-je dit une ânerie
. Çà marche parfois sauf les cas de figure ou les marins sont sur le pont en brandissant leurs poings en direction des récifs, les pauvres, ce qui permet au capitaine de rester capitaine (peu de temps encore d’ailleurs). Bref, malgré l'illusion de la durée, c'est inefficace (on aura beau changer de pays, notre ombre nous suivra toujours) mais biologiquement compréhensible puisque qu’un cerveau (je m’appuie sur les travaux du Pr LABORIT), çà ne sert pas à penser mais à agir. SI, si, si ! Ce n’est pas demain la veille que çà s’arrêtera et l’on verra toujours les minorités opprimés au nom du même principe (pour universaliser le principe de minorité il suffit de l’étendre à l’économie : est minoritaire, celui qui ne dispose pas des ressources financières qui lui permettent d’imposer sa volonté. Est minoritaire, celui ou ceux qui ne savent, ou ne peuvent pas, s’unirent contre…
Autrement dit, c’est la théorie du bouc émissaire qui, dans bien des cas prévaut : combien de personnes ont été mises au pilori pour satisfaire la foule (ou les oligarchies) de sa propre hantise. Les chemins de croix, la flagellation c’est la même chose, çà fait passer le temps et les tensions. La faute (j’allais dire l’anathème) ne tombe pas sur soi, mais sur l’autre. On est solidaire, on appartient à un groupe qui marche vers un même but, çà rassure même si l’on s’appelle panurge !
Sachons cependant, les amis, comme la roue tourne toujours à l’instar de la terre, que le jour succède à la nuit, la pluie à la sècheresse, le chaud au froid, l’abondance à la faim, la richesse à la misère, la croissance à la récession et puis ensuite l’inverse et ce de manière chaotique donc non prédictive.
De toute manière, les ventes se feront toujours, tant qu'il y aura des hommes, le tout c’est d’être suffisamment stratège pour être sous la gouttière à ce moment là, ce qui ne semble pas être le cas des maisons de disque (par décence, je ne parlerai pas de coups de bourse fumeux, des fusions désastreuses produites par la mégalomanie de certains PDG soutenus par des actionnaires à la soif inextinguible (et qui représentent les caisses de retraite, donc les retraités et les quinquagénaires qui placent leur fric pour leurs vieux jours et vlan ! La boucle est bouclée).
En tout état de causes, les ventes repartiront. Où, je m’en fiche. Dans quelles poches iront les bénéfices pas les miennes sûrement et je m’en moque. Par contre, ce que je sais, les taxes et les condamnations resteront.
Depuis lors, je porte des Nikes
Happy end !
Bien à vous toutes et tous.
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