Bah, si on les avait eu, c'est nous qui aurions le cadeau empoisonné.
Autant qu'il aille ailleurs
Comme dit, plus haut, ca n'a pas tardé a être la faute au "Non" à la constitution (qui serait parait il aussi responsable, pendant que l'on y est, des dernières semaines de canicule)
Les responsables étant totalement irresponsables, il faut bien faire culpabiliser les français
«C'est la France qu'on punit»
Des réminiscences historiques, on passe au présent. «Pourquoi on ne nous aime pas ?» Posée sous des formes variées, cette grande question croise la plupart des témoignages. Car pour les supporters, le résultat de la compétition n'a pas grand-chose à voir avec la qualité du dossier. «C'est la France qu'on veut punir.» Pourquoi ? «A cause du non à la Constitution et de Le Pen au deuxième tour des élections», dit tout fort une Parisienne, sortant d'un resto des Champs-Elysées. Entonnant un refrain souvent chanté hier aux quatre coins du pays.
A Strasbourg, il y a Frédéric et Martine, un couple de profs de sport croisé à la sortie d'une grande surface d'articles de sport, qui confirment: «On a peut-être payé le coup du référendum. Et peut-être aussi celui de la guerre en Irak. Qui dit Angleterre dit Etats-Unis et l'influence anglaise est plus forte en ce moment dans le monde.» Et ça continue : «Cette défaite, ça a sans doute à voir avec la situation de la France au point de vue international. Peut-être qu'en ce moment, on n'est pas très bien vus par les autres pays européens...», tente Philippe, 18 ans. Le citoyen est pessimiste : «La France va mal» et «ça ira de pire en pire», affirme Jacky, la cinquantaine. A 500 km de là, le parisien Pascal, 39 ans, qui travaille dans la restauration, partage la même analyse : ça va «casser les pattes de Paris. Désormais, on va plus reculer qu'avancer».
L'atmosphère plus méridionale de Toulouse ne change rien aux propos : «Voilà, un ratage de plus», lance Jacotte, 39 ans, qui attend un train à la gare Matabiau. «Vous avez vu la France gagner quoi que ce soit ces temps-ci, vous ?» Personne ne répond. Alors elle poursuit: «La météo serait un loto, le gouvernement nous décrocherait du brouillard et de la neige pour cet été.» C'est dire. Et le tout à l'avenant. David, 22 ans, attend sa copine espagnole en pestant : «Ça fait chier, c'est la loose grave. Le dossier de Paris était présenté comme indiscutable. Blair a été plus malin que Chirac. L'Angleterre est plus riche, aussi. Bref, la France vaut plus très cher sur le marché.» Même si ça ne fait pas plaisir à Abdel, 36 ans : «Il faut croire que nous ne sommes que des bras cassés...» Une petite satisfaction quand même par-ci par-là ? «Je me console en pensant que Chirac n'aura plus rien à dire pour son allocution du 14 Juillet. Il a tout loupé, celui-là», dit Alain, 48 ans, en partance pour Bordeaux.
suite
Bref, les membres du CIO sont tous des pourris et des vendus, les Anglais ont magouillé, c'est injuste, etc...
mais à aucun cas, on se demande si finalement le dossier de Londres n'était il pas meilleur que celui de Paris
La France et
ses 87% de supporters aux Jo :shock: , va vite s'en remettre. C'est surtout l'orgueil et la popularité de ses représentants qui en a pris un coup.
Et dire que Paris voulait les Jo pour l'amour du sport est aussi ridicule que de dire que Bill Gate développe des logiciels dans un esprit philantropique, pour le bien être des utilisateurs.