ditche a écrit:
Mercredi je suis Portugais.
ditche a écrit:
Dimanche je suis Italien.
faudrait songer à renommer le "modérateur misanthrope" en "modérateur anti-bleus"
Allez les Bleus
ditche a écrit:
Mercredi je suis Portugais.
ditche a écrit:
Dimanche je suis Italien.
CapRaff a écrit:Ça vous dirait une ch'tite finale
Koba a écrit:Nul...
(Cela dit sans acrimonie...)
Un photographe de la rédaction du Bien Public gravement blessé, des magasins pillés, des véhicules détruits, des feux de poubelle, 15 interpellations : les casseurs ont gâché la fête à Dijon, mercredi soir, après la qualification des Bleus pour la finale de la coupe du monde de football.
Dans les bars comme devant l'écran géant installé par la municipalité au Zénith, la soirée de football s'est déroulée dans une grande convivialité jusqu'au coup de sifflet final. Par milliers, les Dijonnais ont convergé vers le centre ville pour partager leur joie. Et les incidents ont débuté juste après 22 h 15, place Darcy, lorsqu'une équipe de police a voulu intervenir pour venir en aide à un automobiliste dont la voiture était secouée par un groupe important de jeunes gens. Les gardiens de la paix ont essuyé des jets de cannettes avant de pouvoir s'extraire de leur véhicule, et ont dû se replier.
Les incidents et les échauffourées se sont ensuite succédé : à 22 h 35, des poubelles ont été enflammées à Chenôve ; à 23 h 20, un véhicule a été incendié boulevard Champollion, puis un autre quelques minutes plus tard place Jean XXIII, dans le quartier des Grésilles. Dans le même temps, les comportements dangereux en voiture, les petites agressions, les provocations se multipliaient au centre ville, où une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes se massait.
Un journaliste abandonné sans connaissance par ses agresseurs. Peu après minuit, rue de la Liberté, le photographe du Bien Public, Philippe Maupetit, qui réalisait un reportage sur les scènes de liesse dans la ville, a été pris à parti par un groupe de jeunes gens excités. Il a été roué de coups, et son appareil photo lui a été dérobé.
Abandonné sans connaissance par ses agresseurs, gravement blessé à la tête, clavicule brisée, il a été évacué sur l'hôpital général par les pompiers.
A 1 h 15, la vitrine du pâtissier Vannier explosait.
A 1 h 45, un groupe de jeunes gens brisait la porte du tabac « Le Marigny », place Darcy, et débutait un pillage en règle. Les policiers ont dû utiliser des gaz lacrymogènes et des flash-balls pour stopper les pillards et empêcher le saccage complet.
Dix minutes plus tard, la vitrine de la mutuelle AG2R, puis celle du CRCA volaient en éclats place Darcy, une chemiserie était mise à sac rue de la Liberté, une voiture détruite face à la rue Mably, une poubelle incendiée, un véhicule de police endommagé. même les employés de la voirie, venus en urgence vers 2 heures du matin pour enlever les morceaux de verre jonchant les chaussées, ont essuyé des jets de bouteilles.
La brigade criminelle enquête. Durant les échauffourées, qui ont duré jusqu'à près de 3 heures du matin, deux policiers ont été légèrement blessés et ont reçu des soins. Au total, les forces de l'ordre ont procédé à 15 interpellations. Toutes les personnes interpellées ont été placées en garde à vue dans la nuit et devraient être poursuivies, selon les cas, pour vols par effraction en réunion, violence avec arme sur agent de la force publique, tentative de vol en réunion, violence avec arme par destination, dégradations de biens par incendies.
Les enquêtes se poursuivent, confiées à la brigade criminelle de la sûreté départementale, pour tenter notamment d'identifier les agresseurs de notre confrère, qui ont pris la fuite plus d'un quart d'heure avant l'intervention des forces de police.
Dimanche, le dispositif de sécurisation des manifestations de joie sera modifié, et des forces de maintien de l'ordre spécifiques devraient être déployées. Une réunion se tenait hier soir à la préfecture de région, pour effectuer une première évaluation de la nuit de violence, et mettre au point des dispositions destinées à empêcher les débordements et à neutraliser les casseurs.
Gilles Dupont
N.D.L.R. : Les journalistes de la Rédaction du Journal de Saône-et-Loire sont indignés de constater qu'une fois de plus un confrère dont la mission était simplement de témoigner de ce qui se passait, a été victime de lâches individus dont les actes mettent en péril la liberté d'informer, et au-delà, la Liberté tout court. Ils tiennent à assurer Philippe Maupetit de leur sympathie et de leur solidarité en lui souhaitant un prompt rétablissement.
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L'écran de pub de trente secondes sur TF1 à la mi-temps dimanche devrait se négocier autour de 250 000 €
Koba a écrit:Mouais... Outre le fait que je ne comprenne pas l'aversion viscérale de certains pour la France, j'aurais souhaité la victoire de celle-ci ne serait-ce que pour éviter le concert de klaxons que m'infligent en ce moment ces abrutis de macaroni !!! (Non, c'est pas méchant, mais demain, il y a des gens qui bossent et qui vont bientôt aller dormir !)
Armagad a écrit:Aucune rancune
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