Hadopi : la Chancellerie demande aux parquets d'éviter les enquêtes
Les parquets qui recevront des dossiers de l'Hadopi pour sanctionner les internautes suspectés de contrefaçon et/ou de négligence caractérisée dans la sécurisation de leur accès à Internet sont invités par la Chancellerie à ne pas diligenter d'enquête, pour privilégier la sanction automatique.
en page 5 de la circulaire (.pdf), les procureurs sont appelés à ne pas vérifier la réelle culpabilité de l'abonné par une enquête approfondie. Les éléments collectés par les ayants droits par écran interposés devront par principe faire foi.
"Les procès-verbaux dressés en application de l'article L.331-21-1 du CPI font foi jusqu'à preuve contraire", ajoute la circulaire. Ainsi c'est bien à l'abonné d'apporter la preuve qu'il n'a pas été négligent dans la sécurisation de son accès à Internet, quand bien même le relevé de l'infraction n'a été établi que par l'intermédiaire d'un réseau, sans preuve matérielle. Et quand bien même cette preuve serait, concrètement, très difficile à apporter.