Gravure-News

[Koba]

Surprise de taille hier soir avec Summer Of Sam, de Spike Lee.

Je m'attendais à un thriller en bonne et due forme et j'ai eu droit à une fable de plus de deux heures sur l'infinie connerie humaine, son égoïsme, son étroitesse d'esprit, sa haine de la différence.

J'ai été surpris, mais absolument pas déçu. Même si la mise en scène n'était pas toujours de mon goût (je finirai par croire que j'attire ce genre de films très syncopés...), j'ai apprécié le sujet et le traitement qui lui était donné.

[CptDobey]

Oufti, keske tu vas nous dégorer là toi...

C'est vrai que du film de commande Eh, Coco, tu vas nous faire un truc avec cette histoire de tueur et de son chien qui parle, Spike Lee en fait... autre chose.

[Koba]

dégorer

Wat wil dat zeggen in het frans, mijn brave capitaine ?

[CptDobey]

dégoter bien sur...

Ik spreek niet vlaams. Het is een dood langage

[Koba]

Pour sûr, mon brave !

Dans un autre genre (même si nous restons dans l'univers des tueurs en série), j'ai été abominablement déçu par American Psycho.

Dans le registre schizophrène, si je devais faire une comparaison, je dirais que j'ai nettement préféré le ton plus cynique et désabusé de Fight Club.

Je ne prétends pas qu'American Psycho soit une daube objective, mais je ne suis vraiment pas rentré dans le jeu... Seule la surréaliste discussion à propos des cartes de visite ("J'ai choisi... os !") trouve grâce à mon égard. Pour le reste, bofff...

Par contre, en parlant de daube objective, la séquelle d'American Psycho en est incontestablement une. Pfff... Quel navet !

[Darky]

Le dernier film que j'ai vu ce week-end ... Beowulf & Grendel

Résultat ... j'ai failli tombé endormie dessus ...

Pas terrible en faite ... il dure 1h30 environ et .. après une heure je me demandais .. est-qu'il y aura un peu d'action bientôt ....? Savoir j'irais graver des trucs à la place de perdre mon temps devant la télé

Si jamais ça vous intéresse de savoir ce que c'est

Beowulf & Grendel

pourtant .. ça l'air bon .... juste l'air ..

[Koba]

Bin vindju, j'suis pas le seul à regarder la téloche, mais j'suis visiblement de loin celui qui se farcit le plus de films.

Ou alors je végète au beau milieu d'une bande de pourris trop fainéants pour poster leurs critiques !

Allez hop, j'suis pas rancunier ! Ce soir, j'ai regardé Sheitan. Un drôle d'oiseau cinématographique, dans la droite ligne de Calvaire et de Promenons-nous Dans Les Bois. C'est-à-dire une certaine atmosphère morbide et glauque et en même temps décalée et que j'apprécie beaucoup. Mais malheureusement sans véritable fil conducteur. Comme dans les deux films précités (et surtout le second), tout ça n'a ni queue ni tête (un peu comme Scara... ) et donne le sentiment qu'il n'y a aucun fond et que le film n'est qu'un prétexte la création d'une ambiance, à une mise en scène sans scénario. Ce qui est inévitablement décevant. Même si, je le répète, je suis friand de cette atmosphère poisseuse et surréaliste.

Accessoirement, Vincent Cassel joue une composition stupéfiante ! Chapeau !

[Koba]

Le Petit Lieutenant m'a déçu. Certes, le quotidien des flics semble assez réaliste, mais vaut-il plus la peine d'être décrit que celui de n'importe quelle autre profession ? Autrement dit, y a-t-il vraiment matière à faire un film à partir de ça ? Rien d'exceptionnel ne vient en effet s'insérer dans cette description de la vie de tous les jours d'une brigade de la crim'.

Finalement, le film se résume à un fait divers tragique mais banal, raconté en 2 heures. Ce qui est long. Et un peu court comme trame. Même si le film n'est certainement pas un ratage intégral.

Heureusement, Nathalie Baye reste égale à elle-même.

[PIER]

Personne ne va le croire mais voici encore un film que Koba n'a pas aimé et que j'ai pourtant très fortement apprécié. Un des tout meilleur film de 2005.
Scénario, choix des acteurs, jeu, mise en scène... pas grand chose à redire, un très bon film.

[Koba]

Nous sommes faits pour ne pas nous entendre, mon brave !

Je viens de passer une très agréable soirée avec The Jacket. Adrien Brody, que j'avais déjà apprécié dans Summer Of Sam, confirme son immense talent (je me procurerai prochainement Le Pianiste, d'ailleurs) et la jeune Laura Marano est plus que prometteuse.

Les protagonistes - parmi lesquels les deux précités - donnent une profondeur énorme au film et font oublier le caractère finalement très conventionnel de l'intrigue, qui plus est mâtinée d'un fantastique permettant au réalisateur d'arriver à bon compte à ses fins.

Mais qu'importe, le film, porté par des notes musicales discrètes mais très oniriques et appropriées aux émotions à transmettre, émeut. Peut-être pas autant que Collision, mais néanmoins dans un registre similaire.

A ceux qui voudraient le regarder, je leur conseille de ne pas se montrer trop froids et cartésiens (j'en connais qui vont avoir du mal...) et de se laisser porter, sinon, ils passeront à côté de l'essentiel.

[CptDobey]

Miami Vice de Michael Mann, avec Colin Farrell et Jamie Foxx.

Ca manque de musique à deux doigts, de t-shirt sous les costards, et sacrilège final, on a bien droit à du Phil Collins ("In the Air Tonight" en plus) mais c'est une reprise de merde.

Ce n'est pas la pire adaptation au cinéma, mais il ne reste pas grand chose de la série originale (la BA est d'ailleurs mensongère à ce sujet).

Le film fait 20 minutes de trop. Reste une réalisation hyper maîtrisée, même si Colateral lui est supérieu à mon avis.

Bref, à mon sens ce n'est pas du tout un film fait pour les fan de la série.

[Koba]

Un moment sympathique avec Monsters, Inc.

Sympathique parce que c'est techniquement bien torché, les persos sont marrants. Mais sans plus. J'ai ri deux ou trois fois, mais pas aux larme, ce qui me fait dire que ce n'est pas la meilleure production du genre. Même si ce n'est pas non plus la plus mauvaise.

Dans un autre genre nettement moins sympathique, je n'ai pas du tout été convaincu par la seconde production d'Eli Roth. Hostel exhibe quelques jolies filles en guise d'appât, puis sombre dans une surenchère à la violence sans intérêt ni tension. Le propos du film est malsain et, à supposer que de telles choses puissent exister (de quelles bassesses, en effet, l'humain n'est-il pas capable ?), il aurait pu y avoir matière à réel malaise, mais Eli Roth, en réalisateur sans grand talent, galvaude tout, pour ne laisser qu'une production finalement assez pathétique. Bofff...

Et dire qu'une suite est en cours...

[CptDobey]

A propos de Hostel voilà ce qu'un pote en disait :
Hostel" commence comme un film d’horreur classique, avec ses trois teenagers qui font les andouilles. Sauf qu’ici, les teenagers sont plus âgés, en Europe, et cherchent à se taper le plus de nanas possibles.

Après quelques scènes de nudité gratuite, au moment où je me disais que je m’étais trompé de film, l’histoire débute enfin. L’un d’eux disparaît. Surprise. On assiste alors à un déferlement de scènes d’un sadisme et d’une cruauté rarement vus dans un film américain. Mais je vous le dis tout de suite : ça ne le sauve pas.

D’une part les invraisemblances sont légion (certaines scènes sont même d’un ridicule assez incroyable), d’autre part la vraie bonne idée de base est gâchée par un traitement au couteau de boucher là où il aurait fallu un scalpel (pour rester dans l’ambiance). Enfin, le réalisateur, en plus de commettre un film d’une platitude extrême au point de vue de la réalisation, n’échappe pas au coup du héros seul contre tous.

Ah oui, évidemment, on pourrait se dire que l’histoire et les protagonistes sont un vibrant appel contre les excès d’une société de consommation – sexe sans amour d’un côté, sadisme extrême de l’autre, mais, franchement, je n’ai aucune intention d’y croire...

En bref : à réserver aux amateurs de scènes gores pour qui cet aspect compte avant tout.

[l'étudiant]

Il est normal que Koba n'apprecie pas trop Monster inc. Car c'est la caricature de son job, il fait peur aux gens(avec ses bois et le nez rouge), et cela lui donne sa paye quotidienne

[Koba]

N'importe quoi... Et je constate en outre que si je n'alimente pas cette rubrique, personne ou presque ne le fait à ma place...

Vu avant mon départ en vacances : 13 Tzameti. Une vraie perle noire. La descente aux enfers du protagoniste est magistralement filmée, en toute banalité, comme s'il s'agissait d'un jeu innocent alors qu'il s'agit en réalité d'un cauchemar qui n'a d'autre nom que le mépris de l'homme pour l'homme, poussé certes à l'extrême, mais peut-être sans verser dans l'excès caricatural.

Et c'est cet aspect là du film qui choque. Devoir se dire non pas que ça existe. Je n'en sais rien. Mais que certains ont pour leurs pairs un mépris qui pourrait finalement aboutir à ça.

Noir. Déprimant. Mais scotchant et magistral. La voix éraillée du "meneur de jeu" résonne encore dans ma tête.

Seule dénote la finale, à mes yeux inutile.

Je serais curieux d'avoir l'avis de ceux qui l'ont vu.

[garfield67]

Indigènes

N'étant pas un grand fan des film sur la guerre, je n'ai pas gardé un souvenir impérissable de celui-là non plus...
Le film est quand même pas trop mal fichu, les acteurs ne sont pas mauvais, les decorts et les paysages pas mal du tout... m'enfin comme dis je suis pas un fan du genre...

[ditche]

Quelques navets au menu, ces derniers temps :


Cul et chemise
Sur le Continent Africain, Slim et Tom affrontent un vil promoteur allemand.

7/10 (faut aimer le duo Bud Spencer / Terence Hill )


Deux super flics
Deux paumés, Matt at Wilbur, débarquent au port de Miami afin d'y chercher un boulot. Ne trouvant rien, ils décident de cambrioler une banque mais se retrouvent, par erreur, dans un poste de police! Là, deux motards les prennent pour de nouvelles recrues ! Nos deux héros deviennent alors des agents de police qui mettent leur "savoir-faire" de voyous au service de l'ordre public.

7,5/10 (idem )




Lorsqu'il arrive au lycée, Harry, qui avait jusque-là seulement étudié chez sa mère, a besoin d'un guide pour lui apprendre la vraie vie. Lloyd, qui habite au sous-sol de l'établissement avec son père adoptif, le concierge Ray, est idéal pour cette mission. C'est le début d'une belle amitié et de gros problèmes...
Tous deux vont involontairement servir l'infâme complot du corrompu proviseur Collins et de sa maîtresse, Mrs. Heller : ceux-ci veulent faire des deux garçons les premiers membres d'une fausse "classe pilote pour élèves délicats" qui leur permettra de détourner 100 000 dollars d'aide.
Naïfs et enthousiastes, Harry et Lloyd se mettent à recruter tous les élèves "spéciaux", mais ils éveillent également l'attention de la très belle Jessica Matthews, reporter pour le journal du lycée, qui suspecte l'embrouille...

6/10 (ne vaut pas le 1er opus)




Longfellow Deeds, un jeune homme charmant et naïf, habite la bourgade de Mandrake Falls, dans le New Hampshire, et fait l'admiration de la population locale qui se bouscule pour l'écouter réciter ses poèmes bizarres dans une pizzeria.

Un jour, Chuck Cedar lui annonce qu'il est le seul héritier de Blake, son oncle décédé. Celui-ci lui lègue un empire industriel de quarante milliards de dollars, avec équipes sportives, chaînes de télévision et buildings aux quatre coins du globe.
Exerçant sa nouvelle fonction de patron avec pour adjoint Emilio, Deeds impose à son entreprise des règles de gestion basées sur l'honnêteté et la simplicité. Les vieux requins de la finance sont prêts à tout pour le déposséder de sa fortune.
Babe Bennett, une journaliste ambitieuse, trouve en la personne de Deeds un sujet de reportage original. Mais tous les deux vont tomber amoureux...

8/10




Né en Ukraine avant l'effondrement du bloc soviétique, Yuri arrive aux Etats-Unis avec ses parents. Il se fait passer pour un émigrant juif...
Audacieux et fin négociateur, il se fait une place dans le trafic d'armes. Les énormes sommes d'argent qu'il gagne lui permettent aussi de conquérir celle qui l'a toujours fasciné, la belle Ava.
Parallèlement à cette vie de mari et de père idéal, Yuri devient l'un des plus gros vendeurs d'armes clandestins du monde. Utilisant ses relations à l'Est, il multiplie les coups toujours plus risqués, mais parvient chaque fois à échapper à Jack Valentine, l'agent d'Interpol qui le pourchasse.
Des luxueux immeubles new-yorkais aux palais des dictateurs africains, Yuri joue de plus en plus gros. Convaincu de sa chance, il poursuit sa double vie explosive, jusqu'à ce que le destin et sa conscience le rattrapent...

8,5/10




Dans la famille Portokalos, tout le monde s'inquiète pour Toula. A trente ans, celle-ci n'est toujours pas mariée et n'a même pas de petit ami. Il est temps pour cette jeune femme, tiraillée entre ses doutes et une famille étouffante, de tracer sa propre voie.
Toula travaille à l'agence de voyages de sa tante. C'est là qu'elle fait la rencontre du séduisant Ian Miller, qui a toutes les qualités, sauf celle d'être d'ascendance grecque. Entre les deux jeunes gens, c'est bientôt le grand amour. Toula, qui n'a jamais été aussi heureuse, va devoir faire accepter auprès de sa famille son futur époux, et ceci malgré les différences culturelles et les préjugés.

7/10




Vincent Poirel dirige une multinationale du BTP. Il a tout obtenu dans la vie sauf un enfant. Sa société est retenue pour construire un stade olympique. Le projet original apporté par son architecte est en fait celui de Simon Variot, imaginé durant ses études.
Quand Simon découvre le chantier, il se rend au siège social de Porel mais se fait renverser par Porel lui-même. Simon meurt... et ressuscite dans le corps du bébé de Porel. Ce dernier ne comprend pas pourquoi son enfant lui voue une haine incommensurable...

7,5/10




Buddy Amaral, cadre d'une agence de publicité, se dévoue corps et âme à son travail. Ayant peu de succès avec les femmes, il mène une vie qui est loin d'être excitante.
Un jour, tandis qu'il est sur le point de prendre l'avion, il se retrouve coincé par une tempête de neige à l'aéroport de Chicago. Il croise alors un homme, Greg Janello, qui comme lui attend un vol pour Los Angeles. Celui-ci veut à tout prix retourner chez lui, voir sa femme et ses deux enfants. Quand Buddy apprend que le vol de Greg est annulé, il se sacrifie et lui cède son billet en se disant qu'il aura au moins rendu un fier service à cet homme.
Le lendemain, Buddy découvre que l'avion dans lequel il aurait dû se trouver s'est écrasé. Il s'écroule en apprenant la nouvelle, c'est lui qui aurait dû mourir dans le crash. Ayant perdu le goût de vivre, il sombre peu à peu dans l'alcool et la dépression. Son travail s'en ressent. Malgré le temps et les traitements, il ne parvient pas à effacer la culpabilité qui l'habite.
Un jour, pris de remords, il se met à la recherche de la veuve du passager et fait sa connaissance. Celle-ci s'appelle Abby. Il veut lui annoncer qu'il aurait dû être à la place de son mari dans l'avion, mais il n'y parvient pas pour la bonne raison qu'il est tombé amoureux d'elle.

7/10

[Koba]

Alors même que je n'en attendais rien de particulier, j'ai été très déçu par NightWatch.

Si le scénario, volontairement très ouvert pour laisser facilement place au second opus, n'est pas absolument insipide, il est loin de renouveler le genre et est desservi par une mise en scène que j'ai trouvé assez plate et molle. C'est bien simple : j'ai vu le film il y a quelques jours à peine et je ne m'en souviens déjà presque plus tant je l'ai trouvé fade.

La suite se fera sans moi...

[Koba]

La Maison Des 1000 Morts. Ouais, c'est barge. Ca ressemble à un gros clip vidéo psychotique. Ouais, y a quelques idées intéressantes pour une production de ce genre. Ouais, c'est au final moins daubesque que la plupart des navets jouant dans cette catégorie. Mais ça n'en reste pas moins daubesque, car à force de vouloir donné un look barge à son produit, Rob Zombie en fait un bidule sans queue ni tête qui finit par fatiguer.

Mais bon, je savais dès le début que je prenais des risques en visionnant ce truc.

[garfield67]

'tain Koba ta braqué ton video club ou t'a tellement rien a faire au boulot que que tu passe ton temps devant ta télé ??