Gravure-News

[CapJack]

Les deux.

Sauf qu'il l'a pas braqué, le vidéo-club : c'est un arrangement à l'amiable suite à un contrôle fiscal.


Bon, vu que je suis encore en haut de page :


Neverland, ou Peter Pan vu de l'autre côté de la lorgnette, la biographie de son auteur James Barrie. Très beau, émouvant, le processus créatif mettant en balance l'histoire d'un adulte resté enfant et sa relation avec de vrais enfants orphelins de père est remarquablement rendu par un Johnny Depp éblouissant, comme toujours.


Le promeneur du Champ de Mars, ou les derniers jours de François Mitterrand interrogé par un jeune journaliste. À voir pour la performance d'acteur de Michel Bouquet. Au début du film on cherche la ressemblance, mais très vite on ne la cherche plus. On voit Mitterrand : impressionnant. Pour le reste, ne cherchez pas de leçon politique, il n'y en a pas, cette fiction étant surtout un compte moral somme toute assez classique sur l'égalité de tous face à la mort, à l'heure du bilan...


The Final Cut, ou une idée remarquable mal desservie par un film parfois un peu brouillon. Une entreprise privée propose (autrefois, on aurait imaginé une dictature qui impose) un implant enregistrant tous les souvenirs conscients de l'individu, de sa naissance à sa mort. Outre une certaine forme d'immortalité, l'application la plus basique est la réalisation d'un film mémoire à l'heure de la mort, projeté le jour des obsèques. L'un des professionnels les plus demandés pour le montage de ce genre de films est Alan Hakman (Robin Williams, inquiétant). En triant les souvenirs pas très propres d'un client (ils le sont rarement,mais c'est son boulot), il tombe sur un personnage qui le hante depuis son enfance...


Le monde de Narnia. On passe un bon moment, on peut en faire une lecture à la Walt Disney sur la force de l'imaginaire, ou comment "l'imagination permet parfois de survivre et de supporter la réalité même dans les pires moments" gna gna gna. Un lecture morale aussi, "l'union fait la force", "la loyauté l'emporte toujours", tout ça tout ça. Bon, c'est très bien fait quand même, inutile de bouder son plaisir. On passe un bon moment.


Brice de Nice, que je n'avais pas vu au moment de sa sortie. Je ne voulais pas mourir idiot, j'aurais dû.



Dans la catégorie Animation (nous sommes de grands amateurs) :


Les Noces Funèbres de Tim Burton : magique ! Humour noir et émotion, photographie hallucinante (on croirait des images de synthèse, mais c'est de l'animation image par image de marionnettes physiques, à l'ancienne). À voir absolument si vous l'avez raté.


Le Pôle Express, ou "croyez-vous encore au Père Noël ?". Entendez-vous toujours les clochettes du traîneau, ou sont-elles devenues silencieuses pour vos oreilles à tout jamais ? Images de synthèse remarquables, pour un film nunuche et larmoyant... et pourtant... pourtant j'ai consommé un demi paquet de Kleenex vers la fin. Trop bon public, ou est-ce parce que moi-même je ne les ai jamais entendues, ces saletés de clochettes ? Bon, oubliez ça...


Les indestructibles. Bon, je n'y croyais pas, mais il est génial ce film ! Humour à tous les étages, parodie - clin d'oeil - de tous les grands classiques du film d'action, du Kung-Fu à James Bond, en passant évidemment par les Superman et consorts, réalisation remarquable (une équipe rien que pour les cheveux, mazette !), on ne s'ennuie à aucun moment. Une excellente surprise.

[PIER]

Le promeneur du Champ de Mars

A mon sens, on est plus proche du documentaire sur l'art de Michel Bouquet, que de la fiction politique que l'on aurait pu attendre de Robert Guediguian. Néanmoins l'enfant de l'Estaque rend deux magnifiques hommages.

Les Noces Funèbres
[...]
Les indestructibles

Magiques chacun dans leur genre.
Amusant de parler de ces deux films puisque dans ses noces funèbres Burton rend une nouvelle fois hommage au maître Walt.
A signaler l'exposition du Grand Palais : "Il était une fois Walt Disney".
Regard sur les influences européennes...

[Koba]

'tain Koba ta braqué ton video club ou t'a tellement rien a faire au boulot que que tu passe ton temps devant ta télé ??

M'enfin... J'ai un vidéo club à quelques centaines de mètres de chez moi, qui propose un abonnement de 70 locations pour 100 euros. Avec en prime des bonus réguliers sous forme de locations gratuites. Donc, il n'y a là derrière aucun arrangement fiscal, saperlipopette.

Et les daubes, je les regarde généralement en faisant du vélo d'appartement. Donc, je ne suis pas collé à ma télé 24/24.

[Koba]

Entretenons la légende ! Ce soir, ce fut Magnolia. La première moitié du film est prenante. Le kaléidoscope des personnages se met lentement en place et l'on se demande comment toutes ces destinées vont s'entrechoquer. La bande son porte superbement le scénario. Tout comme la mise en scène.

Ensuite, malheureusement, tout s'enlise. La plupart des protagonistes est traitée ou superficiellement ou artificiellement. La musique se fait plus rare. Les plans n'en finissent pas. Sauf de se ressembler de plus en plus. Chacun évolue désormais dans sa sphère propre, ses liens avec les autres relevant presque tous du domaine de l'accessoire. Bref, l'imbrication les unes dans les autres de toutes ces destinées, que promettait la première partie du film, ne vient finalement pas, laissant le spectateur sur sa soif.

En résumé, une soirée en demi-teinte.

[Koba]

Nouvelle soirée en demi-teinte avec The United States Of Leland.

Le film est techniquement très bien construit. Il est porté par une bonne bande son. L'idée qui se développe est intéressante. Mais la sauce ne prend pas. J'ai trouvé tout cela assez artificiel. Je ne suis pas rentré dans ce film comme dans d'autres tels que The Jacket, Crash, etc.

J'sais pas... Ou le film est en soi moyen, ou j'étais en petite forme ce soir. Mais en fin de compte, le résultat est pour moi le même : bofff...

[CptDobey]

Entretenons la légende ! Ce soir, ce fut Magnolia. La première moitié du film est prenante. Le kaléidoscope des personnages se met lentement en place et l'on se demande comment toutes ces destinées vont s'entrechoquer. La bande son porte superbement le scénario. Tout comme la mise en scène.

Vu au cinoche... Impossible de dire quand exactement dans le film mais je me souviens d'un truc super chouette (Tom Cruise en guru sexuel, punaise ), puis j'ai décroché à un certain moment pour ne plus jamais rentrer dedans. La pluie de grenouilles m'a achevé

[Koba]

Mouais, pas mauvais, loin s'en faut, mais un peu trop long... "Tout ça pour ça", me suis-je dit à la fin. Tout comme à la fin de The United States Of Leland, d'ailleurs.

La question est maintenant : que vais-je regarder ce soir ???

[Koba]

Et la réponse est : un grand moment de culture. Dumb And Dumber. Fondamentalement, c'est pathétique, mais j'ai failli me p*sser dessus à plusieurs reprises ! Excellentissime !!!

[l'étudiant]

As-tu la possibilité de voir Coyote Ugly? tu vas surement l'adorer

[Koba]

Non, mais je vais l'ajouter à ma liste de trucs à voir. Si c'est nul, je viendrai t'arracher le coeur à mains nues.

[l'étudiant]

tu vas plus voir d'autre chose que des mains nues.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 26353.html

[Koba]

Soirée un peu décalée avec Les Frères Grimm. Le fantastique, même s'il est présent du début à la fin, cède régulièrement le pas au comique, sinon au burlesque, donnant au final une production assez déroutante.

Les décors sont superbes et collent parfaitement à l'esprit du film. Les acteurs ne tirent pas trop mal leur épingle du jeu. Même si je n'avais pas reconnu Monica Bellucci...

J'avoue toutefois ne pas être un grand fan de ce genre de production. Et comme j'étais en outre mort crevé ce soir, je suis vraiment passé à côté du schmilblick.

[Koba]

Dernier film en date : Birdy. Le thème est émouvant. Les deux principaux acteurs tirent plus qu'honorablement leur épingle du jeu. La réalisation est sobre. La fin n'est ni un classique happy end ni un aveu d'échec. Mais j'ai peu accroché à cette idée du jeune homme passionné par les oiseaux au point de vouloir, comme eux, voler. J'ai trouvé ça légèrement neuneu. J'aurais préféré, pour le même thème du vétéran du Vietnam en revenant marqué, une autre approche.

[CptDobey]

C'est vrai que le film est pour le moins... spécial.

Tu pourrais quand même dire que c'est un film d'Alan Parker avec Nicolas Cage et que la musique est de Peter Gabriel

Perso, la scène finale (? - je l'ai vu il y a largement plus que 10 ans) sur le toit... Gnnnnnnnnnnnnnnnn !

[Koba]

Déception hier soir avec Syriana, partout présenté comme un complexe et palpitant thriller géo-politique et que j'ai trouvé finalement assez dépourvu d'intérêt.

Comprenons-nous bien : les acteurs sont globalement très bons, la photogrpahie est soignée, le scénario est loin d'être niais, mais j'ai assez peu compris l'intérêt de l'exercice. J'ai vu ce film comme un docu-fiction visant à montrer que tout ou presque n'était que magouille dans l'univers impitoyââââble du pétrole (ça vous rappelle quelque chose ?) et ce tant au niveau des intérêts privés que publics. Bref, une évidence. Qui plus est mise en scène un peu trop mollement à mon goût et sans véritable trame, les différents aspects du problème étant liés certes, mais sans vraiment constituer les multiples facettes d'une seule et même intrigue.

Ou alors, une fois de plus, je suis trop c*n... (Oui, je sais, c'est ce que vous vous dites depuis Mathusalem !)

[CptDobey]

Le scénario du film est tiré d'un bouquin écrit par le bonhomme (en gros) joué par Clooney. Le gars est un ancien de la CIA qui a travaillé sur ces sujets.

Du coup, le scénario a un coté très... réel. Il n'y a pas vraiment un début, ni une fin comme dans un scénario de fiction classique où tout est mis en place puis résolu sur la durée du métrage. Ici c'est plus une tranche d'histoire.

Donc comme tu dis, on suit diverses destinées qui gravitent autour du même sujet mais ces personnes ne vont pas forcément se recontrer et tout ne va pas forcément se résoudre...ce qui est réaliste en somme.

Ce qui n'arrange rien, mais c'est cohérennt avec le coté réel, c'est que le film est fort peu didactique. On explique peut de chose, on présent à peine les personnages (et il y en a un grand nombre), mais tous ont une grande importance.

Dans le même genre, et du même scéariste (qui ici est aussi le réal), produit par les mêmes gens, il y a Traffic. Qui a l'aventage d'être de la pure fiction avec une exposition, un déroulement et une fin. C'est plus simple à suivre, plus conventionnel.

[Koba]

C'est marrant : en voyant que tu avais répondu à ce topic, j'étais certain que tu allais encore être d'un avis diamétralement opposé au mien !

Mea culpa, nous sommes pour une fois sur la même longueur d'ondes !

[CptDobey]

Hahaha... Tu te trompes deux fois. J'ai bien aimé

Ce soir j'ai eu la plaisur de voir Inside Man (L'homme de l'intérieur, oui, il faut des représailles à l'encontre du gars qui a pondu le titre français), de Spike Lee.

Clive Owen nous le dit dès les 30 premières secondes du film: il va réaliser un hold-up parfait.

J'ai trouvé ça excellent, le casting est parfait, Spike Lee sait soigner ses plans et le scénar occupe pleinement les 2h du film. Que réclame le peuple ?

[Koba]

Il est dans la dizaine de titres que je dois voir prochainement. Je te donnerai mon avis dès que je l'aurai visionné.

Hier, j'ai regardé Blade Runner. Ca n'a pas tant vieilli que ça. La plupart du temps, la photographie est assez soignée. Les décors, très soignés, oscillent entre cité futuriste et vestiges des décennies précédentes, créant un univers assez particulier. Harrison Ford est meilleur que dans ses derniers rôles (Firewall, vous connaissez...). Et comme j'affectionne les productions des eighties, le film m'a plu, même si je l'ai trouvé manquant cruellement de rythme.

Mais comme il s'agissait surtout de combler mes lacunes, le but est atteint (comme la tarte !).

[CptDobey]

Tu sais, je suppose, que Vangelis a fait la musique de Blade Runner ?
Mais sais-tu que Demis Roussos chante dans Blade Runner ?

Ces deux là étaient dans les Aphrodite's Child. Je conseille d'ailleurs vivement l'écoute de "666" leur double concept album, avec Irène Papas en bonux.