Gravure-News

[Koba]

Petite déception ce soir avec Charlie et la chocolaterie. Le film débutait bien. Mais à partir de l'entrée des enfants dans la chocolaterie, j'ai trouvé que tout se gâtait. Johnny Depp n'était pas au mieux de sa forme, le côté fantastique était moyennement rendu et j'ai trouvé qu'il se dégageait de l'ensemble quelque chose de presque malsain. J'sais pas. Ce n'était pas mauvais, loin s'en faut, mais ça m'a quelque peu déplu.

[Koba]

Surprise agréable avec Lucky Number Slevin. Le film rassemble une belle palette d'acteurs, qui tirent correctement leur épingle du jeu. L'intrigue est correctement torchée. Je n'ai pas trouvé, contrairement à certaines critiques lues ici et là, que qu'elle s'éventait immédiatement (mais peut-être est-ce dû au fait que j'ai somnolé pendant une bonne partie du film... Non pas parce qu'il était nul mais parce que j'étais mort crevé). Mais peut-être aussi ai-je un avis positif sur le film parce que le fil conducteur m'a plu en soi...

Cela dit, il ne s'agit objectivement ni d'une daube, ni d'un chef-d'oeuvre, mais d'un film sans prétention, délassant et qui se laisse regarder sans prise de tête.

Dans un tout autre registre, j'ai trouvé Casshern fichtrement bien réalisé. Les acteurs sont de chair et de sang, mais le film utilise la mise en scène des productions d'animations, avec des décors très sombres, des couleurs souvent saturées tirant sur le sépia, etc. Le mélange des deux donne un résultat assez surprenant, servi par des scènes d'action rythmées, mais malheureusement handicapé (comme c'est souvent le cas pour les productions d'animation du pays du soleil levant) par beaucoup de flous scénaristiques, qui font paraître l'ensemble assez décousu.

Néanmoins, je le conseille, surtout aux fans de japanimation, qui ne devraient pas regretter les 2 heures 30 que dure Casshern.

[l'étudiant]

Il y a t-il quelqu'un qui a vu T4XI?

J'aimerais avoir un avant goût avant son arrivé au Québec (J'espère pour bientôt)

[Koba]

A la seule lecture du synopsis figurant sur le site Allociné, je suis persuadé que ce doit être un véritable chef-d'oeuvre d'originalité, de finesse et de subtilité.

Après cinq ans d'absence, nous retrouvons Daniel et Emilien pour de nouvelles aventures sur la Canebière.

[garfield67]

Je ne l'ai pas vu mais un ami l'a trouvé tres bon alors qu'il n'est pas un fan du genre... l'histoire semble plutot centrée sur le comissaire de police et sa bande de bras cassés et Sami Naceri ne ferait que 3 petites courses poursuites...

[Koba]

Cruelle déception ce soir avec La Comtesse Blanche, de James Ivory. Je croyais retrouver, vu le lieu et l'époque où se situe le film (le Shanghaï des années 30) un climat de la même lourdeur et aussi empesé que dans Les Vestiges du Jour, avec une évolution lente et feutrée d'une intrigue complexe. J'en ai été pour mon argent. Ce film semble être passé complètement inaperçu chez nous et je comprends pourquoi. Ralph Fiennes campe un personnage aussi peu convaincant que peu attachant, la prétendue comtesse ressemble à une starlette sans talent (si tel était le but poursuivi, il est réussi, mais je n'en suis pas certain...), les décors sont en carton-pâte, l'intrigue est biscornue (un ancien diplomate aveugle ouvre un club pour y faire travailler la comtesse précitée, parce que c'est elle qu'il attendait, pfff...). Bref, la sauce ne prend pas, même si le film n'est pas exempt de sous-entendus politiques et d'enseignements historiques, mais bof...

[Koba]

J'achève à l'instant Bubble, le dernier Soderbergh. Un film expérimental loin des grosses productions de dernier (comme Ocean's Twelve, etc.). Mais surtout une expérience complètement ratée.

S'apesantir sur la vie de paumés d'un trou perdu du fond des Etats-Unis n'a que deux intérêts : prouver aux américanophobes qu'il n'y a pas que des gagnants outre-Atlantique et démontrer qu'un film de 70 minutes peut être épouvantablement long. La seule excuse à toute cette médiocrité est le choix du réalisateur de faire appel à des comédiens non professionnels. Choix stupide mais expliquant en partie la platitude du film, dont la cause première reste toutefois l'absence de scénario.

Mais peut-être oscariserons-nous bientôt le débile qui filmera un bout de bois sous le soleil couchant au motif d'une somptueuse nature morte s'émancipant da la lourdeur conventionnelles des productions néo-classiques. Ou autre foutaise du genre...

[CptDobey]

Ok, mais c'est bien ?

[Koba]

Oh mais dis, si on commence avec des questions comme ça, on va plus en finir ! Moi, c'que j'aime, c'est la concision. Faut aller droit au but dans la vie. Ne pas paraphraser, se répéter inutilement, dire deux fois la même chose en des termes similaires. J'sais pas si j'vous l'ai dit, mais ce que j'aime, moi, c'est la concision. Il est nécessaire d'aller droit au but. Sans se perdre en paraphrases laborieuses. Bref, il convient d'aller droit au but ! Alors mon p'tit Dob', avec tes questions tordues, silteplébien, non hein !

[Koba]

Aaaaahhhhh !!! Soirée délirante avec Death to Smoochy. Le film, réalisé par Danny DeVito, offre un rôle assez classique à Robin Williams, habitué de ce genre de délires, mais un autre complètement à contre-courant à Edward Norton.

Les deux acteurs, dont le talent n'est pour moi plus à démontrer (surtout en ce qui concerne Norton, qui prouve son aisance dans tous les registres), sont secondés par le réalisateur et par la charmante Catherine Keener, qui nous offrent près de deux heures de pur délire !

Ca n'est pas nécessairement cultissime, mais j'ai quand même a-do-ré !

[l'étudiant]

La moral de cette histoire: plus le film demande du Q.I plus Koba va le trouver plate

Si tu me cherche, je suis déjà parti.

[garfield67]

Le nombre 23

Walter menait une vie paisible, jusqu'à ce qu'il découvre un étrange roman, Le Nombre 23. D'abord intrigué par ce thriller, Walter s'aperçoit rapidement qu'il existe des parallèles troublants entre l'intrigue et sa propre vie. Peu à peu, l'univers du livre envahit sa réalité jusqu'à l'obsession. Comme Fingerling, le détective de l'histoire, Walter est chaque jour plus fasciné par le pouvoir caché que semble détenir le nombre 23.
Ce nombre est partout dans sa vie, et Walter est de plus en plus convaincu qu'il est condamné à commettre le même meurtre que Fingerling... Des images cauchemardesques se mettent à le hanter, celles du terrible destin de sa femme et d'un de leurs amis, Isaac French. Walter ne pourra plus échapper au mystère de ce livre. Ce n'est qu'en découvrant le secret du nombre 23 qu'il aura une chance de changer son destin...

Un film psychologique auquel je n'ai pas accroché du tout... à partir de la difficile de dire du bien de ce film... La fin sauve un peu le film, m'enfin l'histoire reste quand même tirée par les cheveux...

5/10

[l'étudiant]

Banlieu 13 8/10

Paris, 2013. Damien est l'élite de la police. Officier d'une unité spéciale d'intervention, expert en arts martiaux, il est passé maître dans l'art de l'infiltration et sait mener à terme ses opérations par des actions rapides, précises et néanmoins musclées.
Et c'est bien la mission la plus extrême de sa carrière qui vient de lui être confiée : une arme de destruction massive a été dérobée par le plus puissant gang de la banlieue. Damien est chargé d'infiltrer dans le secteur pour désamorcer la bombe ou la récupérer.

Il est très intéressant, car il réflète la justice pour tous et pour la société.

[CptDobey]

Aaaaaaaaaaaaaaaaah ouai, le remake boiteux de New-York 1997...

[l'étudiant]

Celui la je ne l'ai pas vu, est-il mieux que banlieu 13? Car je l'ai adoré, mais ayant pas vu l'autre je ne peux comparer.

[Koba]

J'ai peu apprécié Petites confidences (à ma psy). L'idée de départ est potentiellement propice à d'innombrables quiproquos, mais rien ne démarre vraiment. Toutes les situations qui auraient pu devenir cocasses restent à l'état d'ébauches, livrant au final un film certes très gentil, mais diablement insipide et ennuyeux. Même si Uma Thurman vaut quand même le coup d'oeil (et plus si affinités !).

[CptDobey]

Au sujet de New-York 1997 :

Celui la je ne l'ai pas vu, est-il mieux que banlieu 13? Car je l'ai adoré, mais ayant pas vu l'autre je ne peux comparer.

Je pourrais répondre Oui évidemment.

En argumentant avec des points tels que : Fatalement que c'est mieux, banlieue 13 est réalisé par un gars qui a fait des "Julie Lescaut", "Danny The Dog" et "Le transporteur"... Que des chefs d'oeuvres, alors que NY1997 est réalisé par John Carpenter ... Mais je ne le ferai pas

New-York 1997 (Escape from New-York en vo), de John Carpenter, avec un casting comme on en fait plus (en partie car 80% des star du casting sont décédées), date de 1981. Le moins que l'on puisse dire c'est que ça commence à daté et malgré ses qualités incontestables je ne suis pas certain qu'il pourrait plaire au public d'aujourd'hui.

C'est (relativement) lent (surtout par rapport aux productions actuelles), sans image de synthèse, cheap, sans effet matrix, et d'un cynisme à toute épreuve accompagné d'une bonne dose d'anarchisme.

Reste que c'est un putain de film culte !!!

Le pitch: Alors que la tension Est / Ouest est à son comble, l'avion qui amenait le président US à un discourt pour la paix, s'écrase en plein Manhatan. Problème, l'île a depuis longtemps été transformée en gigantesque prison où les détenus sont livrés à eux mêmes. Snake Plissken, un repris de justice à 72 (?) heures pour retrouver le président avant de succomber au virus qu'on lui a injecté.

[Koba]

Ce soir : The Score. Ou la preuve qu'un casting prestigieux n'accouche pas obligatoirement d'un monument du septième art.

Entendons-nous bien : le film est un très bon divertissement et se laisse voir sans ennui. Mais sans plus. Et à la fin, même si on n'a pas vu le temps passé, vu ce qu'on attendait compte tenu du casting, on se surprend malgré tout à dire "mouais, bof...".

Bref, une soirée sympa et sans prise de tête, mais pas un chef-d'oeuvre.

[diablo084]

Au sujet de New-York 1997 :

Celui la je ne l'ai pas vu, est-il mieux que banlieu 13? Car je l'ai adoré, mais ayant pas vu l'autre je ne peux comparer.

Je pourrais répondre Oui évidemment.

En argumentant avec des points tels que : Fatalement que c'est mieux, banlieue 13 est réalisé par un gars qui a fait des "Julie Lescaut", "Danny The Dog" et "Le transporteur"... Que des chefs d'oeuvres, alors que NY1997 est réalisé par John Carpenter ... Mais je ne le ferai pas

New-York 1997 (Escape from New-York en vo), de John Carpenter, avec un casting comme on en fait plus (en partie car 80% des star du casting sont décédées), date de 1981. Le moins que l'on puisse dire c'est que ça commence à daté et malgré ses qualités incontestables je ne suis pas certain qu'il pourrait plaire au public d'aujourd'hui.

C'est (relativement) lent (surtout par rapport aux productions actuelles), sans image de synthèse, cheap, sans effet matrix, et d'un cynisme à toute épreuve accompagné d'une bonne dose d'anarchisme.

Reste que c'est un putain de film culte !!!

Le pitch: Alors que la tension Est / Ouest est à son comble, l'avion qui amenait le président US à un discourt pour la paix, s'écrase en plein Manhatan. Problème, l'île a depuis longtemps été transformée en gigantesque prison où les détenus sont livrés à eux mêmes. Snake Plissken, un repris de justice à 72 (?) heures pour retrouver le président avant de succomber au virus qu'on lui a injecté.

Tout le talent de Carpenter résumé dans ce post......
Carpenter est l'anarchiste des studios de Hollywood, un indépendant...dont 90% de ses films sont considérés comme culte!!!!
Pas beaucoup de réalisateurs peuvent s'aligner

[Koba]

Soirée débile hier avec Bad Santa, une comédie au language ordurier et à l'humour très con, mais qui a failli me faire pisser dans mon froc à plusieurs reprises. Bref, débile mais hilarant. (Oui, je sais, mon humour est de bas étage...)