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Hooligans. Alors là, non, non, non et non ! En soi, le film n'est pas un navet, même si Elijah Wood est plus que moyen, mais le discours tenu est ambigu et nuisible. Les hooligans y sont présentés comme des gens ordinaires en dehors des matches qui, lorsqu'ils se retrouvent pour affronter leurs "ennemis", répondent à un code d'honneur qui les ferait presque passer pour des chevaliers des temps modernes : découverte initiatique de la violence, loyauté, altruisme, honneur, réputation, etc. Alors que fondamentalement, un hooligan n'est rien d'autre qu'un casseur, qui mérite d'être sanctionné pour les actes de violence qu'il pose.
Je ne sais pas ce qu'a voulu faire la réalisatrice, ce qu'elle a voulu faire passer comme message, mais elle a pour moi complètement loupé sa thèse. Je partage l'opinion de TéléCinéObs, mettant zéro étoile à ce film et disant - je cite -
"Cette façon de travestir la réalité porte un nom : le révisionnisme"...