Mouais, mais non, j'vais me calmer un peu et me contenter de boire un verre de bon vin de temps en temps !
Mais lequel ? Après avoir regardé
Mondovino, on est en droit de se demander ce qu'on boit...
Deux critiques à l'égard de ce film. D'une part une façon de filmer caméro au moing volontairement maladroite qui donne une certaine authenticité au propos, mais aussi une certaine envie de vomir au spectateur. D'autre part une critique facile - comme toujours - de la mondialisation.
Cela étant, le documentaire de Jonathan Nossiter est édifiant. Comme dans tous les domaines, le fric domine le monde du vin. La caricature en la matière est l'imbuvable Michel Rolland, hyper photogénique, mais horripilant au possible. Voir son nom sur une bouteille m'empêcherait de l'ouvrir !
Mais je lui concède un sens du commerce hors du commun.
A l'extrême inverse, viennent des gens authentiques. Qui, au risque de de ne pas monter dans le train de la standardisation vinicole à destination de Vendons-vendons-faisons-un-max-de-pognon, restent fidèles à leur histoire et à leurs convictions et font du vin avec leur coeur. Du vin cher. Du vin qui doit s'attendre. Se mériter. Mais qui se boit comme s'écoute une merveilleuse histoire. Celle de la terre, du respect de celle-ci par l'homme, du temps qui passe. Je pense ici à Hubert de Montille en Bourgogne ou encore à Battista Columbu en Sardaigne.
Je ne verse toutefois pas dans la caricature : tous les vins franco-français ne sont pas bons et les Mondavi & Co ne vinifient pas que du vinaigre indistrialisé.
Mais le documentaire de Jonathan Nossiter pousse vraiment à s'interroger. A voir absolument si on aime le vin !