A mon avis, c'est toi qui a des goûts bizarres, pas moi !
Ces derniers jours, j'ai regardé
Zardoz, avec Sean Connery presque encore adolescent. D'une part, j'ai trouvé que le film avait mal vieilli. Il est très typé "seventies" et "baba cool", c'est-à-dire un peu "kitsch" à l'heure actuelle... D'autre part, même si la fable n'est pas sans intérêt, je l'ai trouvée un peu alambiquée.
J'ai également regardé le premier tableau du triptyque de Lucas Belvaux,
Un couple épatant. François Morel est parfaitement à l'aise dans son rôle. Ornella Mutti lui donne agréablement la réplique. Les quiproquos s'enchaînent continuellement, mais j'ai regretté qu'ils soient traités superficiellement et de façon un peu molle. A chaque fois, je sentais le film prêt à décoller, mais ça n'est finalement jamais arrivé. J'ai souri plusieurs fois, mais en regrettant de n'avoir pas ri. Ce qui m'a d'autant plus frustré que le potentiel comique me semblait être présent et susceptible d'être exploité par les acteurs. Une réalisation un peu faible peut-être...
Hier soir, par contre, ce fut un grand moment de nostalgie, avec un film très typé "années 80-manichéen-neu-neu, je l'admets, mais que j'avais vu à 10 ou 12 ans et faisant dès lors partie du panthéon cinématographique de mon enfance. Hé oui, hier, j'ai regardé...
Karaté Kid ! Quelle émotion de revoir Daniel San apprendre le karaté en lavant les voitures de Monsieur Miyagi. "Lustrer, frotter, lustrer, frotter." Aaahhh... Et quel plaisir de revoir Elisabeth Shue, qui n'était déjà pas vilaine à l'époque !
Enfin, il y a peu, j'ai regardé
La maison de cire. Je m'attendais à un film d'horreur de bas niveau et j'ai été agréablement surpris. Certes, tous les clichés du genre sont présents, comme l'arrive de l'homme mystérieux qui éblouit les jeunes avec les phares de son gros pick-up puis qui repart sans même en être sorti, l'inévitable châtiment de ceux qui commettent le péché de luxure, etc., etc. Tout était là, aux moments habituels. A côté de cela, la prestation des acteurs était évidemment loin d'être digne d'un Oscar. Mais elle convenait finalement très bien à ce genre de production. Qui était sympathiquement gore et que j'ai regardée avec plaisir. En l'oubliant évidemment dès les premières lettres du générique. Mais soyons francs, le but d'un tel film est juste de divertir en faisant un peu peur et non de rester graver dans les mémoires. (Et mention spéciale à Paris Hilton, qui se fait exploser la tête !)